Le H.asard fait bien les choses [PV : Déesse]

*. <<Marcher, paraît-il, est bon pour la santé. Mais que quand on peut vieillir. Or, quand on est éternel, est-ce essentiel ?>>
Sans m'en rendre compte, j'avais prononcer ces paroles à voix haute. Mais personne ne m'écoutait bien évidemment. J'étais là, seul, à errer dans la forêt et cela depuis plusieurs jours déjà. Il me fallait changer d'environnement. Mais où aller ? Je ne voulais pas m'aventurer dans mes Terres, rien d'excitant. Je voulais partir plus loin, très loin. La dernière fois, je m'étais retrouver dans les territoires Magique.
<< Aujourd'hui, j'irai plus loin encore. >>
Oui ! C'est bien cela ! J'avais besoin de courir, de marcher sans m'arrêter. Des chasser sur d'autres terres que les miennes.
<< J'irai... Dans les Territoires Maléfiques. >>
Peut-être là-bas il y aura d'autre animaux fantastiques ?! C'était un risque, mais un risque que je voulais prendre. Tout en rêvassant de nourriture et d'aventure, j'en eut l'eau à la bouche. Si je voulais arriver dans les Terres Mélfiques avant la nuit, je devais me dépêcher. Un coup d'oeil dans le ciel, m'apprit qu'il était aux environs de midi. Je scruta les environs, et décida de la direction à prendre. Quand je fus décider, je me mis à courir vers le Nord-Est de Sphéra...

*. << Quelle chaleur ! >> étouffai-je en silence.
Le Soleil tapait sur mes épaules et mon dos. Non pas que je n'aimait pas cela, mais cette fois si le Soleil me fesait mal. C'était la première fois, et je me demandai s'il me punissait pour mon escapade dangereuse.
Perdu dans mes pensées, j'observait vaguement la nature qui m'entourait. Je crois que je ne me rendit même pas compte que j'avais traverser la frontière. Soudain, une odeur de chair fraîche m'envoutat. Un animal fantastique ! Mais je ne reconnus pas cette odeur. C'est à ce moment là que je m'e rendis compte du chemin que je venais d'accomplir.
<< Je suis arriver ! Je suis sur les Terres Maléfiques, j'ai enfin réussi. >>
L'animal ne m'avait pas sentis. Dommage pour lui, il allait sentir la froideur de mes crocs. Je me mis donc en position et l'acheva d'un coup de griffe dans la nuque. Le mammifère ressemblait étrangement à une musaraigne. Mais lui possédait des poils d'or et d'argent et ses yeux étaient plus rouge que le rubis. Il était beau... Je souris fièrement et me releva plein de poussière. Je m'ébroua, m'étira, et entreprit de déguster mon nouveau repas...
Je n'eus malheureusement pas le temps d'avaler une bouchée, qu'un buisson frémit. Je sursauta et regarda longuement le buisson verdoyant. Soudain, une jolie chatte en sortie. Jolie, oui. Mais elle n'affichait pas un regard "gentil". Je ne pus exprimer mon ressentiment.
<< Ooh ooh... >> murmurais-je.
L'aventure devenait de moins en moins excitante...

<< Que nous vaut ta visite jeune chaton ?! Je vois que t'es à peine plus grand qu'un puceron... Enfin, je pense que tu avais des raisons devenir ici non ?! L'aventure ?! Heureusement que tu n'es pas allé sur le territoire des sanguinaires. Je me demande bien ce qu'il aurait fait de ta jolie frimousse qui ne serait pas rester très longtemps jolie à mon avis... >>

x... Je regardai l'inconnue, de mes yeux hypnôtisants, la décriptant de part et d'autre de son corps. Je laissa s'écouler quelques secondes, le temps de reprendre mon souffle. Non, bien sûr je n'avais absolument pas peur. J'étais plutôt... étonné. Une rencontre pareille, dans un territoire pareille à celui-ci me convenait tout à fait. Le femelle semblait vouloir dominer, mais je sentais qu'elle ne me toucherai pas. J'étais presque sûr que c'était le genre de chatte égoïste et sûr d'elle. Mais elle était tellement belle que je ne pouvais refuser de l'apprécier. Sa voix, plus agréable et envoutante que le chant des oiseaux, me fit oublier son ton moqueur et rèche. A côté d'elle, je me sentais... comment dire ? Petit ? Impuissant peut-être. D'un geste stupide de la patte, je dégagea les pensées vagabondes de mon esprit infidèle. Je réffléchis à deux fois avant de parler, ce qui était rare pour les inconnus.

<< Tu sais... Je ne suis pas vraiment un chaton. Du moins, je n'ai pas vraiment l'air plus petit que toi. Ma raison ? Je pense que tu l'a comprise. Et les Sanguinaires, ne m'en parle pas. Je ne suis pas fou à ce point chère petite princesse. >>

x... Je voulais l'impressionner, mais surtout ne pas me laisser marcher dessus. Quand bien même le soleil l'éclairerait, que je puisse apercevoir son pelage qui ne fesait qu'étinceller ? Quant à moi, je m'étais relever, mes pattes blanches luisant sur les quelques rayons qui fuyaient le feuillage des arbres. Mon museau n'était plus qu'à quelques centimètres du sien. Non non ! Ce n'est pas ce que vous croyez, je ne suis pas tombez amoureux, c'est juste que je l'aime bien. Mais son caractère ne me faisait pas peur - cela devant être rare - tout simplement parce qu'Elle ne m'impressionne pas. Du moins je lui l'avait un peu fais taire. Si j'avais réussi cela, peut-être que Mademoiselle me respectera un peu plus lors de sa prochaine parole ?

x... La fourrure de la magnifique chatte semblait prendre feu. Un chat ordinaire aurait eut l'air surpris, mais à Sphéra, les chats sont toujours... étranges. Elle se déplaçait sans bruit, ses griffes nacrées labourant le sol d'un geste amusé. Je lui avait plu et j'en étais fier. Fier, parce que je l'avais fais rire et ronronner, ce qui ne devait sûrement pas arriver tout les jours. Elle était maintenant sous un palmier, qui laissait tomber ses plus douces feuilles sur l'admirable Princesse. Je m'appellai desormais "Petit", mais attention ! C'était elle qui me l'avait donner, et c'était elle qui décidait. Après tout, c'était mignon et cela me correspondait pas nullement. Je lui rendis son sourire, un des plus beaux sourire que j'eus pus voir. Puis d'une voix affectueuse, elle me demanda mon prénom.

<< Il a du répondant le petit. Enfin, j'ai compris, tu te laisseras pas faire comme ça. Fais pas la tête petit, tient dis moi comment tu t'appelles ?! >>

x... Je ne répondis pas tout de suite à sa question ; certains chats ne trouvent mon nom pas très attirant tandis que d'autre l'aime beaucoup. Je réffléchis donc à comment lui répondre, de manière plus ou moins sympathique. Et si elle le trouvait affreux ? Je ne l'admettrais pas. Pourtant, moi, peut importe son prénom, je savais que je l'aimerais. L'attente se fesant longue pour la Demoiselle du genre impatiente, elle relança son appel. Cette fois-ci, elle me pressa gentiment, mais tout aussi impatiemment. Ne voulant pas la faire attendre, je lui répondis calmement, prenant la voix la plus sûr de moi.

<< Mon nom est tout simplement, Fantôme. >>

J'arrêta de parler qu'un instant pour reprendre aussitôt, essayant d'éviter les moqueries. Oui, oui. On sait jamais.

<< Je l'aime bien, et il me correspond parfaitement un point c'est tout. >>

x... Attendant les commentaires de la belle, j'entrepris de deviner son nom à elle. J'étais quasi-sûr qu'elle avait un prénom superbe et qu'aucun chat ne pouvait négliger. J'étais sûr qu'il serait tout aussi doux à entendre qu'à prononcer, tout aussi beau à chantonner qu'à murmurer, tout aussi étonnant à écouter qu'à dévorer des yeux la jolie chatte... Oui, maintenant j'étais sûr. Cette Princesse, je ne la quitterais jamais...

[Disow' mon RP est un peu court, pourtant j'imagine bien l'histoire xD]

<< T'as la langue bien pendu pour un fantôme... >>

x... La vague qui frôla d'une douceur suprême la patte de la belle chatte, la fit se relever. Elle fixa pendant quelques instants l'eau claire et étincellante de la plage. Ses yeux transperçaient les vaguelettes plus ou moins écumantes, comme pour y voir à travers, comme pour traverser le fond de l'eau. Puis, silence. Un silence intense comme ceux que j'aime profiter ; le bonheur de la vie et de l'espoir, rien de mieux ne pouvait parraitre.
x... Soudain, elle propulsa sa patte de coton dans ce tourment de rêve. Elle se demena d'une agilité inhabituelle et ne pouvant plus résister, le poisson se tortillat hors de l'eau. Sans pitié et sans peine, elle l'acheva d'un seul coup de crocs. Il semlait commun et... étrange. Mais qui n'est pas étrange dans ce monde inprévisible ? Le poisson ressemblait plus à une crêpe qu'à autre chose, mais son odeur prouvait la saveur qu'il dégageait. Je remus mes narines, renifflant l'athmosphère alléchante. J'étais si près de la Belle, que je sentais son sentiment de faim jusque dans ma poitrine. Mais à son habitude, elle ne me proposa point de sa proie.

<< Si tu en veux, il va falloir en attraper toi même !! Et encore, je suis gentille car j'aurais pu te chasser pour avoir pénétrer mes terres... >>

x... Pfff... Elle avait de la chance que je l'apprécie la Princesse. Ne connaissant pas mon pouvoir, j'aurais pus lui faire regretter cela en quelques pensées. De plus, je le maitrisait totalement et cela était rare que je pus échouer. Légèrement agacé par cette replique, je me décontracta et me concentra du plus pronfond de moi. Puis, je lui coupa son sentiment de faim et de plaisir pour le poisson... Je repris la parole, tout en essayant d'observer sa réaction qui ne fus pas immédiate.

<< Très bien. Maintenant que tu sais le mien, puis-je savoir à mon tour comment je pourrais t'appeller à présent ? >>

x... Mes moustaches frémirent de bonheur et d'enthousiaste. Peut-être même de fierté. Je me sentais en sécurité et tout à mon aise. Je m'approcha à mon tour des vagues. Quand les quatre membres de mon corps furent caresser par la transparence incarnée, je me rendis compte de la température. Tiède et agréable. Douce et silencieuse. Une eau parfaite à mon écoute. Un frémissement me surprit dans mon esprit. Je m'aperçus qu'un joli poisson rôdait par-là. Aussi bleu que mes yeux je le remarqua aussitôt. Il était superbe ! Strié de rayures fines et oranges, il ressemblai à un être immaginaire il y a des millions d'années. Même au travers de la soie, je sentais son odeur. J'attendis patiemment qu'il se pose sur le sable fin. Puis, d'un coup de griffes je le fit jaillir hors de l'eau, aussi habile que la Belle. Elle était encore là, à me fixer. Je ne vis que ses magifiques yeux s'ouvrir d'admiration. Il faudrai un jour que je lui dise, que sur mon territoire existe une cascade à la couleur argentée. Elle comprendrait peut-être mieux et pourquoi je suis arriver à pêcher aussi facilement... Délicatement, je transporta ma nourriture pour la déguster à quelques centimètres d'elle. Et je commenca à dévorer... Elle en avait sûrement des choses à dire !