Liberté Eternelle
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Liberté Eternelle

Incarnez un chat éternel et fantastique, après sa mort, dans un monde moitié immaginaire, moitié réel.
 
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 Balade à l'improviste...[ll Libre ll]

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Déesse
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MessageSujet: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeVen 28 Aoû - 15:06

x. Déesse... l'insouciante, la vaniteuse, la prétentieuse, la rebelle.... Oui c'est bien elle vous en vous trompez pas. Cette chatte au pelage rouge auréolé de blanc, allongée tranquillement sur le flanc à regarder l'eau coulée sans fin. Impétueuse, surtout qu'elle n'est même pas sur son territoire. Pourquoi s'embêter à rester chez soi quand y'a assez chez les autres ?! Voilà ce qu'elle vous répondras... Enfin, que peut t'on dire à cette tête de linotte qui vous rira au nez si vous essayer de la faire fuir ?! Mademoiselle se dore au soleil, en ce moment, les yeux fermés, le visage tournés vers les rayons bienfaisants de l'astre de feu. Son pelage semble ne faire qu'un, brillant d'une lueur incontestablement radieuse et tellement lumineuse qu'elle semble être une parcelle de l'astre de feu lui même. Mais non, ce n'est qu'elle vous direz... La miss ronronne en harmonie avec la nature, son ventre gargouillant de plus en plus. Caché par les branches d'un saule pleureur qui danse le long de la cascade aux eaux argentés, elle attend, dort, contemple... Bref, elle passe une bonne journée, à faire son passe-temps favori : profiter du soleil. Pourtant, elle aime bien aussi la clarté de la lune. En ces moments ci, son pelage devient aussi blanc et pur que la neige, et ses prunelles deviennent argentée, larmoyant sous la lune. Elle est belle et elle s'en sert... Pas bien ça... Enfin, rien n'est parfait, le monde est fait de gens imparfait qui essayent jour après jour de se perfectionner et de corriger leurs défauts, sans jamais y parvenir totalement. Vu qu'être parfait est impossible, elle se contente d'être elle même. C'est ce qu'on dit nan' ?! Soi toi même, n'essaye pas de devenir quelqu'un d'autre, quelqu'un qui ne te ressemble pas. Et bien elle est l'exemple "parfait" de cette phrase. Elle ne change pas, et est fidèle à elle même. Bonne ou mauvaise chose, ça dépendra pour qui. Déesse finit enfin par daigner se lever, balançant doucement sa queue touffu pour enlever la poussière. Elle se met debout avec légèreté et trottine vers la cascade pour laper quelques précieuses gouttes d'eau du liquide étincelant. Ici, elle se sent chez elle. Même si elle n'est pas chez elle justement... Mais il y'a rarement du monde qui y passe, et surtout quand le soleil est à son zénith. Les autres préfèrent rester à l'abri de la chaleur dans leur forêt terne, où les rayons ne peuvent percer sans être repoussé, par les géants verts. Tient, elle vient de se mettre en position pour chasser. Relevant l'arrière train avec souplesse, elle se dandine pour calculer sa trajectoire, faisant ça uniquement pour la forme, et d'un bond puissant, s'éjecte vers l'avant et retombe devant sa proie, qui était en fait un écureuil peu malin. Mais assez pour voir qu'il était en danger et devait fuir. Déesse le regarde frémir de ses grands yeux noirs, et se redresse. Le rongeur en profite pour s'enfuir, et dans a course, il se heurte à un caillou pointu qui se dresse comme par magie dans son chemin. La féline gracieuse rit de son rire cristallin et doux puis d'un pas léger, s'approche de l'écureuil évanoui. Elle le prend entre ses dents blanche, et l'amène à l'ombre du saule. Le déposant sur une pierre, elle sort ses griffes et d'un mouvement sec, lui hôte la vie. Bah' de toute façon, il était évanoui, et certainement pas prêt de se réveiller...si il se réveillait bien sur. Alors autant le manger nan' ?! Elle se rallonge, pensant qu'elle a fait assez d'effort pour aujourd'hui et leva ses yeux noirs vers le ciel. Elle regarda les moutons blancs se déplacer languissamment là-haut. Elle aimerais bien y être d'ailleurs... Elle ne se rappelle pas vraiment sa vie d'avant, enfin elle s'en fout carrément, mais elle sait que quand elle était morte, et qu'elle avait rejoint le monde des cieux, elle avait beaucoup aimé. Déjà c'était tranquille. Y'avait pas de marmots qui baillaient, de chats qui se disputaient, et il y' avait des chats qui faisaient tout ce qu'elle souhaitait la princesse. Ici, elle était libre, c'est sur, mais que faisait t'elle de ces journées ?! Pareil que ce qu'elle faisait dans le monde du haut comme elle dit. Elle se sentait légère, comme si elle flottait. Là, tout était très terre à terre, il ne se passait rien. Et ça ne convient pas du tout à mademoiselle qui elle, rêve de pouvoir régner comme une reine sur la forêt. Non comme un despote, mais plutôt pour qu'on soit à ses petits soins. Car chasser, s'occuper des autres etc..., c'est trop fatiguant pour madame. Madame, elle ne veut que se languir tout les jours, tandis que les autres font son boulot. Bref, on peut pas dire qu'elle soit super heureuse ici. Enfin, elle finira bien par trouver un ou deux chats qui seront assez facile à manipuler pour qu'elle en fasse ce qu'elle veut ?! Après tout, elle y arrivait bien dans le monde du haut. Pourquoi pas là ?! Elle s'étira longuement, se détendant tout ses muscles et bâilla encore et encore. Alors qu'elle repoussait d'une patte les os encore couverte de viande qui devenait charogne, elle entendit un bruit dans les buissons. Quelqu'un ?! Elle dressa l'oreille, ses prunelles se dirigeant d'office vers l'endroit où le bruit sourd se faisait. De sa vois claire et distinguée, elle dit.

" Vous comptez m'épier durant le reste de la journée ?! C'est pas que ça me dérange, mais j'aime bien savoir à qui j'ai affaire. Au fait, appelez moi Déesse !! "


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Brume Illusoire
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 17:11

    Depuis combien de temps était-il mort ? 10, 20, 30, 100 lunes ? Cela, nul ne le savait, mais nul ne pouvait non plus douter que cela faisait très, très longtemps. Sphéra n'avait pratiquement aucun secret pour lui. Il connaissait le moindre raccourci, tous les recoins giboyeux, en bref, de quoi se faire une nouvelle vie bien joyeuse et paisible, pimentée de temps à autre par une rencontre. Mais il n'était pas comme les autres. Mystérieux et silencieux, il vivait dans le dédain d'autrui et vivait à l'écart des autres solitaires des Terres Libres. Si son savoir était grand et lui permettait de vivre convenablement, il n'en tirait que de quoi se nourrir et aucune arrogance ne se lisait dans son regard déjà insondable. Plus que vivre, on avait l'impression qu'il se contentait de survivre. Pourtant, il avait lui aussi des moments bien à lui. Sauf que lui, il les partageait avec la Nature. Il s'harmonisait avec la Terre Mère, tentait de comprendre les pulsions de Gaïa, et de les apprivoiser. Par exemple, à chaque fois qu'il s'allongeait à l'ombre protectrice d'un arbre cent fois centenaire et qu'il observait la Cascade Argentée, il ne pouvait s'empêcher de la contempler, de la caresser de son regard d'un ambre si pur que ses prunelles paraissaient d'or liquide. Ces lignes majestueuses qui taillaient le roc de la falaise érodée par le torrent déchaîné vaincu par la pesanteur, ces trombes d'eau glaciales qui dévalaient la pente abrupte pour venir s'écraser dans ce petit lac dans de grandes gerbes d'éclaboussures, soulevant une légère bruine aux alentours, faisant apparaître comme par magie des arc-en-ciels féeriques. Elle étincelait d'or et de blanc au soleil, elle luisait doucement d'argent sous la lune. D'où son nom. Brume Illusoire ferma les yeux, ses délicates oreilles emplies du rugissement tonitruant mais ô combien rassurant. Doucement mais sûrement, sa tête se fit plus lourde et il dériva vers un sommeil sans rêve.

    Il ne rêva pas, non. Il ne rêvait jamais. Sa vie elle-même était comme un songe éveillé. La preuve en était que lorsqu'il rouvrit ses paupières au bout d'une heure ou deux, il fut émerveillé par la Cascade Argentée, toujours aussi présente et impressionnante. Non, décidément, il n'avait pas besoin de rêver. La bouche un peu pâteuse, il se redressa et donna deux ou trois coups de langues à sa fourrure, avant de quitter son matelas d'herbe fraîche. S'approchant à petits pas gracieux de la vasque, il lapa l'eau froide jusqu'à ce qu'il ne sente plus sa mâchoire transie. Alors il s'allongea de nouveau, cette fois-ci au soleil, passant prestement sa langue sur ses fines babines rosées afin de faire disparaître toute trace d'eau qui perlait sur son pelage telle la rosée du matin. Qui, présentement sur les lieux, aurait pu croire à cette apparition angélique ? Une créature de rêve allongée de tout son long sur la berge aux doux yeux mi-clos fixant la cascade, la queue fouettant à intervalles réguliers la poussière de droite à gauche, sa robe immaculée étincelant sous l'astre du jour à un tel point que les yeux en étaient blessés.

    Ce fut l'appel de la faim qui le tira de sa rêverie, par un borborygme peu harmonieux. Se redressant, il gagna à petites foulées le couvert des arbres et, dans la fraîcheur ombragée, enchaîna quelques étirements voluptueux pour se réveiller tout à fait avant de partir en chasse. Son pelage avait pour ainsi dire absorbé la chaleur, et semblait prêt à grésiller au moindre contact. Il attendit un peu, appréciait le chant estival des oiseaux invisibles dans les branchages, avant de s'aplatir au sol et de se mettre en quête d'une proie. Il n'était pas rare de dénicher dans les fourrés alentours une souris pas bien maligne ou alors un lapereau grassouillet ayant échappé à l'attention de ses parents. Ce fut sur la première citée que l'éphèbe tomba. Le pelage gris et soyeux, elle s'était installée entre les racines noueuses d'un arbre et tenait entre ses petites pattes griffues ce qui semblait être un fruit qu'elle grignotait. Le solitaire dressa l'oreille et redoubla d'attention. Malgré sa robe immaculée, il était invisible, et les taches luminescentes qui mouchetaient son manteau provenait de la lumière qui filtrait à travers le feuillage des arbres. Après un décompte mental, il ramena son poids sur son arrière-train et se propulsa d'un coup, bondissant sur le rongeur. Celui-ci se rendit compte de la chose au dernier moment et, délaissant son repas, s'enfuit ventre à terre, mais le temps de surprise fut suffisant au guerrier blanc qui le cueillit du bout des griffes avant de le plaquer à terre, l'achevant prestement de son ivoire. La souris ne bougea plus. Ce n'était maintenant plus qu'un vulgaire bout de viande poilu. Sans prendre le temps de la dépecer ni rien, il l'enfourna dans sa bouche, sans souci de rester silencieux puisqu'il avait son repas en bouche. Entendre les fourrés bruire et de fragiles os céder sous la pression d'une puissante mâchoire était peu... ragoûtant.

      « Vous comptez m'épier durant le reste de la journée ?! C'est pas que ça me dérange, mais j'aime bien savoir à qui j'ai affaire. Au fait, appelez moi Déesse !! »

    Le son de cette vois inconnue fit dresser les oreilles du solitaire, qui s'orientèrent instinctivement à sa droite. Sous le soleil. Là, une jeune chatte se tenait, ayant repoussé d'une patte négligente les restes d'une charogne fumante autour de laquelle se massaient déjà des mouches bourdonnantes excitées par la chaleur de l'après-midi. Son pelage incandescent, taché ci et là de blanc, semblait s'enflammer sous les rayons du soleil, et son regard noir pétillait de malice. De ce même regard, elle semblait le défier... mais sans le voir. Ce qui la rendait d'autant plus ridicule. Enfin. Le pouvoir de Brume Illusoire se mit aussitôt en marche, et des arabesques semblables à de la fumée se dessinèrent autour de la demoiselle, uniquement visibles aux yeux ambrés du matou. Les motifs alentours en témoignaient, c'était une aura... arborescente. Reliée aux Maléfiques. Donc, c'était une Maléfique qui faisait son cinéma parce qu'elle n'avait rien à faire ici et prenait ses airs de reine. Orgueilleuse, forcément, la couleur dorée de ses atours spirituels en témoignaient, même si son seul patronyme suffisait à connaître ce trait de son caractère. Ne voulant pas passer pour un malotru doublé du voyeur que cette prétendue Déesse décrivait, l'éphèbe sortit du couvert des arbres, du sang tachant encore ses délicates babines qu'il s'empressa de lécher pour en faire disparaître les traces. Il resta donc planté là, relativement détendue mais toutefois droit, à une distance respectable de l'inconnue. Non pas qu'il avait peur, mais il ne voyait pas l'intérêt de s'approcher plus que cela.

      « Il est des choses autrement plus intéressantes que de gâcher sa vie à s'user les yeux sur un seul même individu qui lui-même est dénué du moindre intérêt, murmura-t-il de sa belle voix chantante, d'une manière toutefois à ce que cela soit audible à l'étrangère. Mais pourquoi pas, après tout. Nous avons toute... l'éternité. »
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 17:38

« Il est des choses autrement plus intéressantes que de gâcher sa vie à s'user les yeux sur un seul même individu qui lui-même est dénué du moindre intérêt, mais pourquoi pas, après tout. Nous avons toute... l'éternité. »

x. La malicieuse sourit amusée par la réplique du matou. Autant bien prendre son commentaire, car étant éternel comme lui, à moins de se faire tuer, elle le verrait très souvent. Surtout si ces excursions en territoires ennemis restaient encore nombreuses. Ce qui allait être le cas, très certainement. Elle posa un regard infiniment triste vers le sol, et dis d'une voix douce mais lassante.

" L'éternité... C'est très long. Mais il est des choses qui ne dure toute l'éternité n'est ce pas ?! Savez vous de quel terres j'appartiens ?! Je suppose que vous êtes un libre, sans contraintes, n'appartenant à personne, vivant sa vie au jour le jour hum ? A moins que vous soyez vous aussi venu à l'improviste sur un territoire qui n'est pas le votre. Enfin, je me sentais bien seule, alors que vous soyez d'ici ou non, peu importe réellement... "

x. Elle rigola d'un rire clair et somptueux, propre à elle même. A vrai dire, elle se rendait compte qu'elle avait en face d'elle, quelqu'un qui n'allait pas s'amuser comme un bout en train. Enfin peut être se trompait elle, et en disant cela, je ne parle pas du tout de son point de vue à elle, car d'après elle même, elle ne se trompe jamais. Ses vibrisses frémirent un instant, puis elle se leva, courant vers la cascade. Elle s'allongea tout près du bord, fixant le chat qui se tenait toujours plus loin. D'ailleurs comment s'appelait t'il ?! Elle ne voyait pas toujours l'importance d'un nom, à part pour le sien bien évidemment, mais elle se demandait comment elle devait l'appeler.

" Et vous comment on vous appelle ?! "
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 18:03

    Apparemment amusée par sa réplique, un magnifique sourire se dessina sur ses fines babines. Puis, en totale contradiction avec l'instant passé, elle fixa le sol en alliant à la perfection dans son regard tristesse et mélancolie, voire nostalgie, tout en parlant doucement mais de manière si lasse. Lui se contenta de hausser un sourcil sans émotion : devait-il prendre cela comme du charme à son égard ? Il savait sans arrogance que beaucoup de chattes lui couraient éperdument après mais celle-ci, en plus d'être une femelle, semblait bien du genre manipulateur.

      « L'éternité... C'est très long. »

    Oui, ma p'tite dame, l'éternité c'est très long, et c'est bien pour cela que ça s'appelle l'éternité. Déjà, son aura s'éclaircissait, signe de sa joie de vivre. Elle commença à débiter une infinité de questions les unes après les autres, sans qu'elle ne paraisse prendre le temps de respirer entre deux. Blablablablabla.

      « Mais il est des choses qui ne dure toute l'éternité n'est ce pas ?! Savez vous de quel terres j'appartiens ?! Je suppose que vous êtes un libre, sans contraintes, n'appartenant à personne, vivant sa vie au jour le jour hum ? A moins que vous soyez vous aussi venu à l'improviste sur un territoire qui n'est pas le vôtre. Enfin, je me sentais bien seule, alors que vous soyez d'ici ou non, peu importe réellement... »

    Éclatant d'un rire clair et cristallin, qui respirait toute la fraîcheur d'une enfance perpétuée et rendue perpétuelle par la Liberté Éternelle, elle se leva, ses longues et fines moustaches blanches frémissant, et courut jusqu'au bord de la cascade. Là, elle s'allongea à quelques centimètres seulement de l'eau qui tentait désespérément de mouiller son mirifique pelage incandescent, et fixa intensément le solitaire de ses deux grandes perles noires. Il prit cela comme une invitation, ou du moins un signe qu'elle n'allait pas lui sauter dessus comme ces Sanguinaires abrutis par leur prétendu sadisme ou même ces Magiques paranoïaques. Alors, il daigna s'approcher lui aussi de la berge, de son pas digne et altier, aérien.

      « Et vous comment on vous appelle ?! »

    Elle lui avait posé une nouvelle question. Cela n'en finirait-il donc jamais ? Peu pressé, il s'assit bien droit près d'elle et enroula délicatement sa queue touffue autour de ses pattes graciles.

      « On m'appelle comme on le souhaite » répondit-il doucement, le regard inexpressif.
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 18:38

« On m'appelle comme on le souhaite »

x. Elle pencha la tête sur le côté, cligna des yeux, et leva un sourcil. Ce n'était pas une partie de rigolade que de comprendre toujours le sens de ces paroles pour la Miss. Même s'il parlait peu. En fait, il était plutôt du genre discret et calme, du moins au premier abord. Déesse, au contraire, était du genre à se faire remarquer et à ne pas passer inaperçue. Il venait de s'approcher, ses pattes se déplaçant avec légèreté, il semblait flotter sur un cousin d'air justement. Délicat, s'avançant sans qu'on le remarque. Dur à cerner son caractère, mais c'était un défi qu'elle voulait bien relever. Elle trempa sa patte dans l'eau, qui se réparti en de petites alvéoles, s'échappant de la patte de Déesse. Tout en faisant ce geste, elle répondit, un sourire amusée sur les lèvres.

" Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle une réponse... Enfin, puis ce qu'on peux t'appeler comme on le souhaite, autant ne pas t'appeler du tout, ça évitera les égarements de ma part. "


x. Elle sortit sa patte du liquide, les petites gouttes perlant le long de ses griffes sortis. Elle la laissa en suspens, regardant les gouttelettes tombés une à une. Elle la secoua ensuite pour retirer le reste, et elles tombèrent sur le sol, rentrant dans la terre pour s'évaporer un peu plus loin. Elle releva le museau, son pelage changeant de couleur. Rouge il y'a quelques instants, il devenait blanc, signe de pureté pour certains. Tel une fleur qui naît, une sorte de flux courut le long de son poils, changeant le vif en un blanc pur et sans aucune autre trace de couleur différente. Elle avait l'habitude depuis le temps... Quand elle était mortelle, cela ne lui était jamais arrivée. Elle était blanche, toute blanche. Mais quand elle est morte, une voix lui a dit que c'était le fruit de tout ce qu'elle avait fait, ses erreurs, ses fautes, ses pêchés. Elle l'a plutôt bien prit, ce servant une fois de plus de ce changement comme un atout. C'est que c'est un vrai boulot de manipuler les gens vous savez ?! Enfin pour la damoiselle, qui pense qu'elle peut passer son temps à faire ce que bon lui semble. Elle n'a pas de proie particulière en ce moment. Cela peut devenir lassant. Surtout si l'on doit le faire pour l'éternité. Alors elle s'est arrêtée. Mais sa personnalité a aussi changer, et tout est devenue très naturelle pour elle. Manipuler, du moins, en adopter le comportement sans le faire réellement exprès fait partie d'elle même désormais. Elle soupira, puis se lécha sa fourrure immaculée pour la plaquer vers l'arrière. Elle regarda le chat qui voulait qu'on l'appelle comme le souhaite, qui se tenait droit comme un i, comme s'il était prêt à réagir aux moindres bruits. C'était plutôt crispée pour quelqu'un comme Déesse, qui avait l'habitude de ne pas vraiment faire attention à ce qui se passait, qui était du genre à faire en sorte que tout lui passe au dessus de la tête, et qui n'avait presque aucune retenue. Elle dis d'une voix étonnée.

" Vous êtes toujours aussi tendu. Enfin je veux dire, ça vous arrive de vous relaxer un moment sans être crispé, droit, propre sur soi hein ? Vous faites comme vous voulez, mais bon... "
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 19:44

    [ Roh, bon, j'en ai marre, je change de couleur xD ]

    Penchant légèrement la tête sur le côté en affichant une expression que le commun des félins qualifierait de "mignonne", elle cligna furtivement des yeux et haussa un sourcil. Puis, sans mot dire, elle se pencha au-dessus de l'eau et y plongea sa patte dont le motif blanc lui faisait comme une chaussette. Rien qu'en effleurant la surface, des ondes se formèrent tel un écho et allèrent mourir plus loin sur la berge. Amusée par ce nouveau petit jeu qu'elle venait de découvrir, elle esquissa un sourire avant de décocher une autre réplique au solitaire qui n'avait pas bronché tout le long de son expérience.

      « Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle une réponse... Enfin, puis ce qu'on peux t'appeler comme on le souhaite, autant ne pas t'appeler du tout, ça évitera les égarements de ma part. »

    Effectivement, ma p'tite dame, ne m'appelle pas du tout et tout ira bien pour le meilleur des mondes. Même si ses pensées n'étaient que sarcasmes, Brume Illusoire ne pipait mot, et se contentait d'observer la Maléfique retirer sa patte ruisselante. Après quelques secondes au soleil à dégouliner ou à s'évaporer, il n'en resta plus que quelques gouttes qui perlaient sur ses griffes et son pelage telle de la rosée, qu'elle s'empressa d'expédier dieu-sait-où en la secouant. Alors elle se redressa et leva le museau en l'air, fixant la voûte céleste dégagée teintée d'un bel azur estival. Alors sa fourrure flamboyante alliant neige et sang devint entièrement blanche. Comme une nappe de brouillard se soulevant lorsque le soleil éclaire la Terre de ses rayons chaleureux, ou même une chape de ténèbres qui s'efface dès qu'apparaît une source de lumière, une onde frémissante parcourut son corps svelte, offrant sur son passage la splendeur d'un blanc pur. Un vague halo argenté, qui n'avait rien avoir avec son aura pétillante, l'entoura tel un châle brumeux. Indifférente à sa sublime beauté alors qu'elle était bien du genre à se vanter, elle sembla se perdre dans ses pensées et finit par pousser un long et ostensible soupir, léchant distraitement sa robe mirifique pour arranger quelques touffes rebelles. Ensuite, elle se tourna vers Brume Illusoire, et lui adressa un regard étonné.

      « Vous êtes toujours aussi tendu. Enfin je veux dire, ça vous arrive de vous relaxer un moment sans être crispé, droit, propre sur soi hein ? Vous faites comme vous voulez, mais bon...
      - Effectivement, je fais comme je le souhaite, répondit-il du tac au tac d'un air entendu, opinant légèrement du chef. Détrompez-vous, il m'arrive bien de me relaxer, mais me faire interpeller de la sorte puis assailli de questions ne m'y aide pas. Et puis, je suis très bien assis. »

    Il se doutait bien que, de son point de vue du moins, sa dernière phrase était tout à fait puérile. Mais bon, "Déesse" ferait bien avec...

      « Et si vous souhaitez vraiment ce que vous appelez une réponse à votre précédente question, il est toujours bon de savoir que je me nomme Brume Illusoire. »
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeLun 31 Aoû - 20:21

« Et si vous souhaitez vraiment ce que vous appelez une réponse à votre précédente question, il est toujours bon de savoir que je me nomme Brume Illusoire. »


x. Ah' bah' enfin. Elle prit un air étonnée, comme ci il venait de la surprendre au plus haut point. Elle secoua sa tête en arrière, et répondit, son visage s'adoucissant.

" C'est un bon commencement non ?! Mieux que "appeler moi comme vous le souhaitez" hein ?! Maintenant, je saurais comment vous appelez sans craindre de me tromper..."


x. Elle rigola à nouveau, se sentant plus détendue. Elle n'était pas chez elle, et alors ?! Enfin il avait daigner donner son nom, c'était déjà ça. Elle se leva, et tout en continuant de le fixer, partit un peu plus loin. Elle avait tout simplement envie de se dégourdir les pattes.

[ Je finirais plus tard, là j'dois arrêter... ]
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitimeDim 29 Nov - 20:29

    Up.
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MessageSujet: Re: Balade à l'improviste...[ll Libre ll]   Balade à l'improviste...[ll Libre ll] Icon_minitime

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