Dégustation (encore un verre s.v.p !) <3 (libre)

[par contre, je sais pas encore à quoi elle ressemble >< en spoiler c'est ça première apparence.]

Yllin repensait à tout les souvenir de sa première vie. Il lui étaient revenus depuis quelque temps à peine. La mémoire revient toujours par la fin, on le lui avait dit. Mais ça fin à elle était horrible. Le cœur lui remonta au bord des lèvres quand elle repensa à la souffrance des flammes qui lui brulait la fourrure puis la chair. À la fumée qui lui emplissait les poumons. Elle secoua sa tête pour gommer ses pensés atroces. Son pouvoirs tirait sa puissance de l'expérience de la chatte. Elle ne savait pourquoi elle avait était réincarné. Quelque chose à finir? Une vengeance à accomplir? Oui mais elle savait que ce n'était pas pour ça qu'elle était là. Elle s'était en quelque sorte suicidé, préférant se donner la mort que de se faire avoir par des ennemis. Ils l'auraient taillés en pièce. Elle ne voulait plus croire aux princes des cieux Clan des Étoiles ou n'importe quoi d'autre. Personne de juste et de soit-disant noble et tout puissant n'aurait laissé sa sœur se faire tuer et elle attendre deux jours avant de bruler vive. Ses pattes la guidait n'importa ou elle le voulaient dans le territoire des magiques. Celui des sanguinaires ou des maléfiques c'était pour quand elle avait besoin d'aventures. Là, elle avait besoin de réfléchir à pas mal de chose et trouver la paix avec elle-même. Une mésange bleu chanta, la tirant de sa rêverie. Elle était posé sur la branche d'un pin ou grignotait un écureuil. Son poil impeccable ondula doucement sous le vent qui était face à elle. Elle savoura la caresse, bougeant sa tête pour qu'elle soit entièrement touché. Comme si elle s'offrait à la caresse d'un ami ou un être chére. Soudain, le vent lui apporta une odeur féline. Elle compris qu'il s'agissait d'un chat réincarné comme elle. Curieuse, elle suivie la piste. À partir d'un certain temps, ce ne fut plus le vent qui lui portait l'odeur mais, une véritable piste. Elle débouchait sur une étrange clairière remplis d'arbres fruitiers. La jeune chatte loucha sur un amandier. Il n'y avait pas beaucoup d'amandier dans la vallée fruitière des Libres mais ce n'était pas le cas ici. Elle allait sortir du couvert des arbres de la foret et s'approcher d'un des amandiers quand elle se souvint de la piste. Yllin huma l'air et retrouva ce qu'elle cherchait. Ce chat ne devait pas être bien loin. Une ombre se tenait non loin de là et apparemment l'avait repéré. Il était trop tard pour reculer, même si elle n'était pas chez elle. Elle fit deux trois pas vers l'inconnu tout en parlant:

-Bonjour. Je suis Yllin et vous?

Elle s'arrêta à une distance respectueuse de l'inconnu mais pas trop loin pour pouvoir parler aisément. Si il l'attaquait, elle lui ferait imaginer un incendie. Ce n'était que des illusion, mais des illusion puissante qui nous faisait sentir la chaleur et brulait les poumons. Yllin pouvait faire imaginer une douleur sans nom parce qu'elle l'avait vécue.

Yllin avait l'étrange impression que quelqu'un lui fouillait le cerveau perturbant le fil de ses pensées. C'était assez désagréable surtout qu'elle tentait de se concentrer sur ce chat mais son esprit partait ailleurs. Elle n'écoutait qu'à moitié fourrageant dans son esprit. Sa queue battait l'air assez rageusement. C'était... comment dire? Frustrant, et irritant. Lorsque l'inconnu lui répondit, elle tenta de se re-concentrer sur ses paroles. Pas grand chose; il se présentait. Mais c'était tout de même intéressant. Gommant rapidement cette impression désagréable elle sourit poliment à ce chat .

Il me semble m'être déjà présenté mais je suis Yllin.

Quelque chose de nouveau se déplaça dans l'air. Les poils de la jeune chatte se dressèrent mais pas par crainte ou agressivité. Elle se souvint avec un brin de nostalgie que petite dans sa première vie elle se roulait dans la mousse en hiver pour faire de l'électricité statique. C'était pareil sauf qu'elle ne se roulait pas dans la mousse. Assez septique elle lécha son pelage pour le faire retomber. Elle sourit en se disant qu'on pouvait juger l'atmosphère électrique. Soudain ses sourcils se froncèrent. C'était depuis qu'elle était avec ce chat que tout était bizarre. Elle ne pensa pas un seul instant à l'étrange sensation qu'elle avait dans sa tête tout à l'heur trop concentrée sur l'électricité.

C'est toi qui fait ça?

Sa voix était méfiante et curieuse, un drôle de mélange. Elle était à la fois impressionné et apeuré. Quelqu'un qui maniait l'électricité et donc la foudre... Qui lui fasse une démonstration de son dont la perturbait encore plus. Ses yeux intelligents jugeaient le dénommé Regard du Lion.

Y.llin

Quand la sensation dans la tête d'Yllin redoubla elle fit enfin le lien entre Regard du Lion et cette chose dans sa tête. Elle ne savais pas à quel point il pouvait fouiller dans l'esprit mais l'idée que son esprit; son ultime refuge puisse être ainsi pénétré la répugnait. Elle se fit violence pour tenter de le rejeter de sa tête en vain. Il fouillait toujours plus loin et toujours plus durement. Elle grimaçait sous les efforts inutiles qu'elle déployait. Elle ne voulait pas! Il n'avait pas le droit! La douleur n'était pas réelle, c'était la chatte qui se torturai pour faire sortir son envahisseur. Absurdement, elle eu une pensée pour les chats fous qui entendent des voix dans leur tête. En plus d'être désagréable, ça devait être assez flippent. Puis la sensation cessa et Yllin compris que Regard du Lion était sortis de son esprit. Le souffle court elle s'assura que tout ses souvenirs étaient bien là et qu'aucune voix ne se tapait l'incruste dans sa tête. Elle roula des yeux un instant avant de se concentrer sur Regard du Lion. Elle ne savait si il avait fouillé ses souvenirs, son caractère ou ses pensés.

Tu n'as pas à fouiller mon esprit pour ça...

Son ton était acide mais pas autant qu'elle ne l'aurait voulu. Elle venait de se rendre compte qu'il avait simplement fouillé son caractère et/ou ses intentions. Elle se calma soudainement et ses yeux quittèrent leur froideur. Après tout ce chat ne faisait que se défendre même si Yllin ne l'avait pas attaqué. Elle répondit d'une voix plus sereine qui ne se séparé jamais de ses accents tristes avec un sourire sadique:

Je conduis l'esprit des gens en enfer. Mais seulement pour quelques heures.

Le sourire sadique fut vite remplacé par un sourire franc et plus avenant mais qui avait quelque chose de nostalgique. Elle avait compris que pour Regard du Lion, cette manœuvre pouvait être une question de vie ou de mort.

Oulalalala le monde va trop vite pour moi x) ce serait plus simple si je n'avais pas besoin de dormir -_-


Oh oui la souffrance était atroce. Elle brule et vide n'importe qui de ses forces. Elle meurtri l'âme autant que la chaire les dévorant l'un et l'autre lentement. C'est ce qui signe souvent la souffrance. Sa lenteur. Elle s'installe en l'espace de quelques instant, se joue en quelques seconde et pourtant déchaine sa force sur des durées qui paraissent interminables. Elle ne put répondre à Regard du Lion. Son esprit l'avait ramené dans des souvenirs lointains et ses yeux étaient exorbités par l'effroi et la douleur. Elle revit ses pattes se disloquer sous sa chute. Elle sentit ses poumon tenter de recracher la fumée de l'incendie. Elle sentie les flammes lécher sa fourrure et mordre sa chaire. Cela ne dura qu'un instant qui lui parut des heurs. Un autre des aspects de la souffrance: elle semble s'étirer à l'infini. Elle fut brutalement ramené à la réalité avec la venue de chatte aux superbes yeux bleu marins. Elle aussi disait avoir souffert et vus sa réaction peut être autant que Yllin et le clan des étoiles sait que c'est dur (même si elle ne croit pas au clan des étoiles). Son pelage s'érissa devant la réaction de cette chatte. Comment osait-elle?!

La souffrance est différente selon chaque être! Tu ne peux te permettre de prétendre la connaitre! Pas plus que moi ou que quiconque!

Ces paroles sortait du cœur car encore aujourd'hui alors qu'elle pensait avoir tout affronté certaine choses nouvelles la perturbaient. Et elle n'aimait vraiment pas la façon dont elle parlait. Dans ses yeux habituellement triste brillait un éclat féroce.